Tests et santé
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Introduction :
Dans un élevage il se doit d’être attentif à beaucoup de choses si on veut faire du bon travail. Bien évidemment les tests ci-dessous sont un aperçu de ce qui à de plus courant comme problème de santé que peut rencontrer un jour ou l’autre un de nos petits protégés.
Là encore, les tests obligatoire dépendent du pays certains obliges des tests et d’autres pas, dans ce derniers cas il reste à l’appréciation de l’éleveur (je sais c’est pas correcte pour certains allez-vous me dire, mais c’est comme ça).
Dans notre élevage, afin de vous garantir un chiot en parfaite santé, nous effectuons certains tests sur nos reproducteurs (APR, dysplasie, vous trouverez l’explication pour chacune de ses pathologies ci dessous).
De plus, ce qui est important, c’est le choix de l’élevage en premier et en second lieu, la lignée du chien. Certaines lignée ont des soucis de santé reconnu dans le monde canin avec certains de leurs reproducteur et tout se sait un jour. Nous essayons dans la mesure du possible, d’écarter ceux-ci de nos choix. Si nous décidons quant même d’intégré un telle lignée c’est après mûres réflexions et souvent pour récupérer une certaine qualité de lignée et d’élevage.
C’est pour cela que mes chiens été choisis dans des élevages réputés pour leur sérieux et la qualité de leur travail. Les parents sont donc indemnes de ces tares.
La sélection au niveau du caractère est également importante, et si un de nos chiens venait à présenter des signes comportement étranges, il serait automatiquement retiré et mit à la retraite. Pour que le chien soit un animal de compagnie agréable, il doit être stable, et avoir évoluer dans un environnement sain. (enfants, chiens, chats, etc…)
Tout cela dans un seul but, vous proposer un chiot de qualité dont vous serez entièrement satisfait.
L'atrophie rétinienne :
La rétine est la partie nerveuse, située au fond de l’œil, qui transmet les informations visuelles au cerveau. L’atrophie de cette rétine entraîne une perte de vision plus ou moins importante et précoce.
Elle peut être héréditaire ou acquise suite à une maladie (maladie de Carré, diabète, glaucome…). La seule forme d’atrophie rétinienne qui nous concerne ici est l’atrophie rétinienne progressive généralisée. Il s’agit d’un terme général regroupant plusieurs anomalies héréditaires, qui apparaissent plus ou moins tôt dans la vie de l’animal selon les races concernées (entre six mois et cinq ans environ).
On constate généralement une perte de vision d’abord la nuit, et l’œil est souvent dilaté et paraît plus brillant. Il existe parfois une cataracte associée (coloration blanchâtre de la pupille ou cristallin).
Les races prédisposées sont, pour n’en citer que quelques unes, le colley, le setter irlandais, le schnauzer nain, le briard, le malamute, le caniche nain, les cockers, le labrador, le husky… On ne peut intenter une action en rédhibition que pour les races chez lesquelles la maladie est décelable de façon précoce, étant donné le délai d’action d’un mois. Le diagnostic se fait par un examen du fond de l’œil et éventuellement un E.R.G. (électrorétinogramme), examen permettant de tester directement le bon fonctionnement de la rétine.
La dysplasie de la hanche :
Le fémur possède une tête qui s’emboîte dans la cavité glénoïde du bassin. Elle y est maintenue grâce à une capsule fibreuse tout autour de l’articulation, par les muscles de la région (les fessiers entre autres) et par un ligament dit ligament de la tête, qui la fixe au fond de la cavité glénoïde.
Lors de dysplasie de la hanche, il existe une laxité excessive du ligament de la tête, et celle-ci se « promène » alors anormalement dans sa cavité.
A plus ou moins long terme, ce mal-fonctionnement va déboucher sur l’apparition progressive d’arthrose, et d’une déformation de la cavité.
Importance de la maladie (extrait du site Optigène)
Elle est rencontrée chez de nombreuses races de chien qu’on ne pourra pas toutes citer: ce sont principalement des chiens de races moyenne et grande. Parmi les plus fréquentes, on peut citer: les retrievers (labradors et goldens), la plupart des bouviers et bergers, le chow-chow, le rottweiler, le terre-neuve, le staffordshire terrier, le bull-mastiff… Jusqu’à 20% et plus des chiens de certaines races sont atteints. S’il ne fait aucun doute que la transmission est héréditaire, les facteurs d’élevage sont également important dans l’apparition de la maladie: une alimentation de bonne qualité, bien équilibrée, en minéraux en particulier (calcium et phosphore), est importante lors de la croissance de ces chiens de grand format.
De même qu’un excès d’exercice et des traumatismes articulaires chez des jeunes chiots peuvent favoriser l’apparition de troubles de la croissance tels que la dysplasie de la hanche. Le mode de transmission génétique de la maladie est complexe et il est difficile de dépister la maladie de bonne heure. L’éradication du problème demande donc beaucoup de temps et d’effort de la part des éleveurs et de la société centrale canine (SCC). Les signes de la maladie Il est difficile de dépister les premiers signes de la maladie.
Chez les jeunes chiots, on pourra d’abord remarquer une démarche bizarre, chaloupée (le chien dandine du train arrière). Toutefois, de nombreux chiots présentent cette démarche, qui ne présume pas d’une quelconque évolution vers un problème grave.
Les premières douleurs peuvent apparaître vers l’âge de 6 à 8 mois, mais elles peuvent également passer inaperçues et se résoudre rapidement.
Les signes d’appel sont ensuite ceux dûs au développement plus ou moins précoce d’arthrose. Le chien présente une boiterie, principalement à froid, c’est-à-dire le matin ou après être resté longtemps couché.
Les signes et le développement de l’arthrose sont toutefois très variables d’un chien à l’autre: certains chiens présentant une dysplasie très importante (grande laxité articulaire) ne développeront pas d’arthrose avant cinq ou six ans, alors que d’autres présentant un léger défaut seront atteints très tôt et de façon intense.
Le diagnostic Le vétérinaire peut suspecter cette maladie chez un chien par un examen rapproché des membres. Le diagnostic de certitude est posé grâce à la radiographie. Cette radiographie est réalisée après l’âge de un an 18 mois chez les races géantes comme le dogue allemand), car avant, on risque de ne pas détecter la maladie. Le chien est alors classé parmi les cinq catégories, allant de A à E, A étant l’absence de dysplasie et E la forme la plus avancée (la tête du fémur est alors complètement luxée). De nombreux clubs de races pratiquent un dépistage systématique de cette affection par des radiographies précoces.
Le traitement Comme nous l’avons dit plus haut, les signes de la maladies sont liés à l’apparition d’arthrose, qui entraîne une douleur de l’articulation. Le traitement peut être médical ou chirurgical. Le traitement médical consiste en l’administration d’anti-inflammatoires qui soulagent la douleur. Il existe également aujourd’hui de nombreux traitements dits chondro-protecteurs, sous forme d’injections ou de comprimés et granulés, qui se font par cure, et permettent de ralentir l’évolution de l’arthrose et de réduire également la douleur, en synergie avec les anti-inflammatoires.
Les traitements chirurgicaux sont nombreux, et leur choix doit être fait pour chaque chien, en fonction de l’individu, de son état de santé et de l’étendu de son problème. Présentation : La Résection de la Tête et du Col du Fémur ou RTCF: le vétérinaire retire la tête et le col du fémur. L’articulation de la hanche n’existe alors plus, et le membre est maintenu en place par les muscles. Cette intervention est très répandue et ne pose pas de problèmes par la suite; le chien retrouve une bonne mobilité. Elle doit être pratiquée chez des animaux pas trop lourds et bien musclés (fessiers). On peut opérer la deuxième hanche si besoin, quand la récupération est bonne sur l’autre côté. La Triple Ostéotomie du Bassin ou TOB: le vétérinaire découpe les os du bassin afin de remettre en place la tête du fémur dans sa cavité d’accueil (cavité glénoïde du bassin).
Cette opération permet de recréer une articulation correcte. Elle ne supprimera pas l’arthrose, et ne doit donc être pratiquée que pour des animaux qui en sont exempts. La prothèse de hanche: c’est une intervention encore peu pratiquée par les vétérinaires étant donné son coût élevé. C’est évidemment la solution idéale puisqu’on recréer une articulation parfaite de la hanche. La récupération est immédiate et les soins post-opératoires limités. La myotomie des pectinés: les pectinés sont des petits muscles en forme de poire situé dans l’angle interne de la cuisse, au niveau de l’aine. Ces muscles sont parfois contracturés en permanence durant l’évolution de la maladie, car ils sont très sollicités. Il convient donc, dans certains cas, de les couper afin de soulager l’animal. La dénervation de la capsule articulaire: elle consiste à supprimer toutes les efférences nerveuses sensitives provenant de la capsule articulaire. L’articulation perd alors toute sa sensibilité et le chien ne ressent donc plus la douleur due à l’arthrose. Cette technique, bien rodée par nos voisins allemands, est encore à l’étude en France.
Les recours légaux La dysplasie de la hanche est inscrite sur la liste des vices rédhibitoires du chien (voir la Fiche Santé sur «Les vices rédhibitoires du chien» ). Cette inscription permet à l’acheteur de se faire rembourser intégralement le chien s’il a été vendu avec ce vice caché. Toutefois, en aucun cas le vendeur n’est tenu de rembourser les frais de traitement occasionnés par la maladie s’ils ont été pratiqués sans son accord. De plus, le délai légal pour assigner le vendeur en justice, au tribunal d’instance, est de trente jours francs après livraison de l’animal. Etant donné l’âge d’achat d’un animal (deux mois environ) et le développement souvent tardif des signes de la maladie, il est rare de pouvoir intenter une action en justice pour ce motif. Les seuls recours légaux passés ce délai d’un mois sont en théorie la nullité de vente fondée soit sur une erreur de la qualité substantielle de l’animal acheté (le chien ne correspond pas à l’utilisation qu’on voulait en faire, si tant est qu’elle ait été précisée lors de l’achat), soit sur le dol (vente d’un objet présentant un défaut en toute connaissance de cause : encore faut-il le prouver !). Dans tous les cas, l’idéal est de parvenir à un accord amiable en contactant l’éleveur. D’autant que tout ce que vous pouvez obtenir légalement en ayant recours à ces différentes actions en justice est le remboursement du chien, en échange de sa restitution; et il n’est pas facile de rendre un animal avec lequel on vit depuis parfois longtemps. Par ailleurs, les éleveurs font beaucoup d’efforts aujourd’hui pour lutter contre cette maladie qui touche de plus en plus de race et d’individus parmi ces races. Ils sont donc très attentifs et intéressés par le devenir de leurs animaux et la qualité de leurs reproducteurs vis-à-vis de ce vice. Conclusion La dysplasie de la hanche est une maladie très répandue chez de nombreuses races de chien. Elle est héréditaire, mais son mode de transmission très complexe ne permet pas de l’éradiquer facilement malgré les efforts des cynophiles. De plus, il est clair que des facteurs d’environnement et d’alimentation interviennent dans le développement de ce trouble, comme pour la plupart des troubles de la croissance chez les chiens de grande race. Les symptômes qu’elle entraîne sont liés à l’apparition d’arthrose plus ou moins importante et précoce. Il existe plusieurs possibilités thérapeutiques qui doivent être discutées avec votre vétérinaire.
Les otites :
C’est un problème dermatologique fréquent du chien et en ce qui concerne le cocker américain, il ne fait pas exception.
Le problème de l’otite commence par une accumulation de cérumen. Une accumulation qui conduit à une inflammation et dans certains cas à cause d’un champignons ou de bactéries.